Plusieurs associations ont dénoncé, mardi 19 mars, la multiplication des expulsions ou des placements en rétention d’étrangers atteints de maladies graves, en particulier le sida ou l’hépatite C.
Droits des étrangers
malades, film
Moins d'un an après l'arrivée de la gauche au pouvoir, nous assistons à une multiplication sans précédent des procédures d'expulsion d'étrangers gravement malades vivant sur notre territoire.
Du jamais vu depuis les années 90. Chaque semaine, 4 à 5 personnes séropositives au VIH ou au VHC sont menacées d'expulsion vers leurs pays d'origine, des pays en développement n'offrant aucune garantie de prise en charge et d'accès aux traitements.
Depuis la loi du 16 juin 2011, le droit au séjour pour soins des étrangers gravement malades vivant en France a été restreint.
Ce dispositif, qui concernait 28 000 personnes, dont 6 000 personnes vivant avec le VIH, leur permettait de rester légalement sur le territoire français et de bénéficier d'un traitement et d'un suivi médical auxquels elles n'avaient pas accès dans leur pays d'origine.
L'accès aux soins est un droit fondamental pour tous.
Rejoignez-nous dans ce combat.
Plus d'infos sur
www.aides.org/expulsions
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=AdnZEKzS3-Y
Malades étrangers : des expulsions à haute dose pour seul traitement
On dirait que rien n’a changé. En attestent ces bribes d’histoires, racontées la semaine dernière par l’association Aides et l’Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE).
Il y a, par exemple, le cas de Kouamé, âgé de 35 ans. D’origine ivoirienne, il vit en France depuis 2005.
Il découvre sa séropositivité au cours d’un examen de routine en novembre 2011.
En mars 2012, il dépose auprès de la préfecture une demande de titre de séjour pour soins, assortie d’un rapport médical précisant...