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L'Europe tue à ses frontières
et rejette après usage ceux qui ont construit une vie ici.
Nous voulons que la France redevienne un pays d'accueil,
sans cesse enrichi et transformé
par des femmes et des hommes venus du monde entier.
Depuis vingt ans, l'UE s'est dotée de
nombreux outils
pour renforcer ces frontières.
Mais ils sont très critiqués
par les défenseurs des droits des étrangers,
et leur mise en place a pris du temps.
2003 - Eurodac
Fichier qui recense les empreintes digitales des demandeurs d'asile.
2004- Agence de surveillance Frontex
(du français Frontières Extérieures, juridiquement :
Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle
aux frontières extérieures des États membres de l'Union européenne)
Certaines capitales veulent étendre son rôle à toute la Méditerranée
et à l'est de l'Europe,
sans toutefois accroître son budget actuel - 80millions d'euros.
2006- SIS II
et le Système d'Information Schengen de deuxièmegénération
qui réunit les informations policières (mandats d'arrêt, interdictions de séjour).
2007 - Rabit
-
RApid Border Intervention Teams (et aussi «lapin» en anglais).
Système d'intervention rapide en cas d'«afflux massif» de migrants.
2008 - VIS(Visa Information System)
Améliore l'échange de données sur les visas.
Ces évolutions n'ont cependant pas réduit les flux migratoires.
Au fil des ans, les candidats à l'immigration ont sans cesse changé de route.
Des Canaries, au large de l'Espagne,
ils se sont reportés vers l'île italienne de Lampedusa,
puis vers la frontière gréco-turque.
2012- La construction d'un mur
sur cette frontière gréco-turque,
met aujourd'hui la pression sur les îles de la mer Égée.