Samedi de papiers, place de la Sorbonne

à Paris, de 16h30 à 18h.

Soutien aux lycéens sans papiers qui, pour leur grande majorité, ne peuvent pas être régularisés.

Ils sont arrivés mineurs en France, y font leur scolarité, y obtiennent des diplômes et pourraient être de futurs salariés, artisans, professions libérales..

Bref, ils font partie de la société française, ils doivent avoir un titre de séjour.

L’histoire de ce pays est aussi une histoire d’immigration, de résistances et de solidarité.

Animé par des militants des syndicats lycéens, la FIDL et l'UNL , les samedis de papiers vont se poursuivre jusqu’au 21 juin, pour réclamer, une fois encore, la régularisation de droit des jeunes scolarisés sans papiers.

Le gouvernement doit entendre cette revendication légitime et mettre impérativement fin à une injustice qui exclut 90% des lycéens sans papiers de la régularisation de leur situation, et prive de toute perspective des jeunes qui sont comme les autres la richesse de ce pays.

SAMEDI DE PAPIERS,

Les lycéens avec et sans papiers étaient nombreux au cinquième des Samedis de papiers.

Ils ont rassemblé autour d’eux près de 300 personnes.

Des lycées parisiens largement représentés :

Hector Guimard, en force , établissement du XIXe arrondissement qui accueille une bonne centaine d'élèves sans papiers, Etienne Dolet (Paris XX) , EREA Edith Piaf (Paris XX), Louis Armand (Paris XV) , François Truffaut,

mais aussi, massé derrière sa banderole, le groupe des jeunes majeurs de Seine-St-Denis

ainsi que d’autres lycéens sans papiers de l'Essonne, des Hauts de Seine et des Yvelines.

Sept jeunes de deux lycées de la région lyonnaise (Décines et Oullins) étaient venus spécialement pour parler de leurs deux copains de classe, mineurs isolés emprisonnés (2 et 4 mois ferme) après des tests d'âge osseux réclamés par l'ASE qui les accuse d'avoir menti sur leur âge.

Une honte, vivement dénoncée par tous les intervenants,

Sylvie Fromentelle, vice-présidente de la FCPE,

Habiba Bigdade pour la LDH,

les conseillers régionaux d'Ile de France Jean-François Pellissier (Front de Gauche)

et Jacques Picard (EELV) ainsi qu'André Landrain (Fédération 92 du PCF).

Le parti socialiste était fortement représenté : Hella Kribi-Romdhane, Marie-Christine Carvalho, Hatouma Doucouré (Conseillères régionales PS de l'Essonne), Zakaria Ben Amar, maire-adjoint PS de Nanterre.

La fédération socialiste des Hauts de Seine était officiellement représentée par sa secrétaire aux questions de liberté et de justice, Delphine Krust.

Dans leurs interventions, Delphine Krust et le sénateur socialiste des Hauts de Seine, Philippe Kaltenbach ont fermement demandé la régularisation des familles et des jeunes scolarisés, vivement condamné l'emprisonnement des lycéens de Lyon et réclamé que la droit de vote des étrangers aux élections locales ne soit pas abandonné.

Animé par des militants des syndicats lycéens, la FIDL et l'UNL , les samedis de papiers vont se poursuivre jusqu’au 21 juin, pour réclamer, une fois encore, la régularisation de droit des jeunes scolarisés sans papiers.

Le gouvernement doit entendre cette revendication légitime et mettre impérativement fin à une injustice qui exclut 90% des lycéens sans papiers de la régularisation de leur situation, et prive de toute perspective des jeunes qui sont comme les autres la richesse de ce pays.

S'entêter dans cette voie ne serait certainement pas le moyen de reconquérir l'adhésion de celles et ceux qui se sont abstenus en masse...

A samedi prochain, 16h30, place de la Sorbonne !