Les lycéens de la FIDL, le syndicat lycéen.

 

Un bébé de 15 mois placé

au centre de rétention de Cornebarrieu.

 

source : La Cimade

 

Le 15 octobre 2014, une petite fille âgée de 15 mois a été placée au centre de rétention de Toulouse avec ses parents par la préfecture des Pyrénées Orientales.

 

La famille Koudozov, assignée à résidence dans un hôtel de Perpignan, a été arrêtée dans la journée et conduite à l’aéroport de Toulouse sous escorte policière afin d’être reconduite de force en Russie.

Elle a été placée en rétention après avoir refusé d’embarquer.

 

Originaire de Tchétchénie, le couple est entré en France en 2010 pour demander protection à la France.

Malgré le rejet de leur demande d’asile, un retour en Russie est inconcevable pour eux avec leur bébé et moins encore dans une Tchétchénie ravagée par la guerre.

 

Depuis 4 ans, ils ont construit des liens forts dans la ville de Perpignan où ils ont donné naissance à leur fille Aïcha.

Ils parlent parfaitement le français, disposent de promesses d’embauches mais la préfecture a toujours refusé de les régulariser.

 

C’est cette même préfecture qui a décidé de les reconduire de force et de les placer en rétention.

Rien ne justifie un tel acharnement.

 

Depuis 2012 et l’engagement du candidat Hollande, des familles continuent d’être placées en centre de rétention administrative.

La Cimade réaffirme qu’il doit être mis fin à l’enfermement des enfants.

 

La Cimade demande la libération immédiate de la famille KOUDOZOV et leur régularisation à titre humanitaire.

 

Jeudi 16 octobre 2014.


Aïcha, 15 mois,

5 jours de rétention au CRA de Cornebarrieu (Toulouse)

menacée d’être expulsée demain 20 octobre

avec ses parents vers la Russie.

 

Le 15 octobre 2014, une petite fille tchétchène, de 15 mois née en France,  a été placée au centre de rétention de Toulouse avec ses parents par la préfecture des Pyrénées Orientales.


La famille Koudozov, assignée à résidence dans un hôtel de Perpignan a été arrêtée dans la journée et conduite à l’aéroport de Toulouse sous escorte policière afin d’être reconduite de force en Russie.

Elle a été placée en rétention après avoir refusé d’embarquer.


Originaire de Tchétchénie, le couple est entré en France en 2010 pour demander protection à la France.

Malgré le rejet de leur demande d’asile, un retour en Russie est inconcevable pour eux avec leur bébé et moins encore dans une Tchétchénie ravagée par la guerre.


Depuis 4 ans, ils ont construit des liens forts dans la ville de Perpignan où ils ont donné naissance à leur fille Aïcha.

Ils parlent parfaitement le français disposent de promesses d’embauches mais la préfecture a toujours refusé de les régulariser.


C’est cette même préfecture qui a décidé de les reconduire de force et de les placer en rétention.

Une nouvelle tentative d’expulsion a eu lieu dans la nuit du 16 au 17 octobre à 4h du matin dans des conditions apparemment particulièrement violentes.

La famille a résisté car tout retour en Russie aurait des conséquences extrêmement graves.

Une tentative de passage en force avant l’audience du Tribunal administratif programmée le vendredi après-midi.


Rien ne justifie un tel acharnement. Assignées à résidence, traquées par la police, arrachées à la vie qu’elles ont rebâtie, enfermées et maltraitées, ces familles subissent le déni de leur réalité : la présence des enfants, ici celle d’Aïcha, ne figure sur aucun document, d’après l’avocat de la famille.

On expulse mieux sans état d’âme, et en balayant les « promesses » du candidat Hollande qui  affirmait en février 2012 :

« L’intérêt supérieur de l’enfant doit primer ».


La famille a été informée d’un départ avec escorte lundi 20 octobre partant de Toulouse à 11h25 pour Orly avec transfert Orly vers Roissy puis départ vers la Russie ce même jour.

Le passage devant le JLD au TGI de Toulouse est prévu le même jour, à 14 heures !


RESF

Deux enfants de 1 et 5 ans

en rétention

Desssins de Claire ROBERT, pour RITIMO

Une famille avec deux enfants est arrivée au centre de rétention de Lyon St Exupéry, jeudi 27 juin 2013 au soir.

Elle est un exemple de la politique du gouvernement envers les demandeurs d'asile et de ses conséquences concrètes.

 

Monsieur et Madame Osmani sont serbes, ils arrivent en France en janvier 2010 (donc depuis 3 ans et demi) avec un enfant pour demander l'asile.

Moins de 10 % des demandeurs voient leur demande acceptée.

Ils sont parmi ceux qui sont rejetés. La Serbie est considérée comme un pays sans problème malgré toutes les séquelles de la guerre.

 

Un deuxième enfant est né en France en 2012. L'aîné a été à l'école, la famille s'est enracinée, Monsieur Osmani a une promesse d'embauche. Ils pourraient donc vivre en France.

 

Quand ils ont été déboutés de l'asile, la préfecture de Haute Savoie leur délivre un

OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) le 27 mars 2013,

confirmée par le TA (Tribunal Administratif) le 30 mars 2013.

 

Ils ont été assignés à résidence en vue de leur expulsion.

Personne ne les a informés de leurs droits, de leurs possibilités de recours, ils sont restés isolés.

Le 26 ou 27 juin, la police est venue les chercher pour les emmener à l'aéroport.

Ils ont refusé de les suivre et ont été placés au CRA (Centre de Rétention Administratif) de Lyon St Exupéry.

 

Ils sont enfermés avec leurs deux enfants, Rion 5 ans, scolarisé à l'école Les Fins à Annecy

et Laurian né en France en avril 2012, qui a donc un peu plus d'un an.

Ils peuvent être expulsés à tout moment.

 

Comme cette famille, des dizaines de familles sont actuellement assignées à résidence sur l'ensemble du territoire dans l'angoisse d'une expulsion vers le pays qu'ils ont fui.

Avec les vacances scolaires, isolant encore plus les parents, des mineurs risquent donc de se retrouver enfermés dans les CRA durant cette période.

 

Rien ne peut justifier l'enfermement des enfants.

  

Source : [Resf.info]